Le capitalisme? Ca ne marche pas!

La « crise » financière, dont on nous rabâche les oreilles, est la marque de l’échec d’un système.

Crise ? C’est un mot « valise » pour cacher les responsabilités des plus hautes autorités du système et de ses grands idéologues. Car cette crise est la conséquence de choix. Elle n’est donc pas fatale. Ce système ne sert qu’à extorquer les richesses produites par le monde du travail (la classe ouvrière), et à les concentrer dans les mains des plus fortunés.

Ce système c’est le système capitaliste ! Les mécanismes mis en oeuvre aux USA (les prêts hypothécaires gagés sur les biens des plus pauvres, dans le but de les piller) sont tellement révélateurs des fondamentaux du système que l’on mesure que les mots « crise » ou « subprime » sont utilisés pour les voiler et cacher la vérité.
Échec du système capitaliste ? Oui ! Voilà un système qui nous a été présenté comme le seul système viable. Or voilà que l’intervention de l’État (américain), par l’injection à fonds perdu de 700 milliards de dollars pour sauver les actionnaires (1000 milliards si l’on compte la « nationalisation » de Fannie Mae et Freddie Mac), montre que la « main invisible », qui dirigerait le capitalisme vers le bonheur, n’existe pas ! C’est la marque de l’échec de ce système.

Car il ne s’agit pas de rembourser les salariés spoliés de leurs biens par les banquiers capitalistes ! Il ne s’agit pas de leur reconstruire un avenir ! Il ne s’agit pas de poursuivre les responsables de la crise et de la condamner !

Non, il s’agit ici de dédommager ceux qui ont spoliés des millions de salariés américains ! C’est indigne ! Ces derniers vont donc payer, au moins trois fois, l’abjection des dominants du système: Ces derniers vont donc payer, au moins trois fois, l’abjection des dominants du système:

Une première fois, il l’ont déjà payée en perdant leurs biens en s’engageant dans les pièges que des emprunts hypothécaires gagés sur leurs biens; ils en ont perdu maison, voiture, conditions de vie, etc. Des divorces s’en sont suivis. Des familles ont été brisées. Certains en sont morts (suicides, accidents, maladies non soignées, etc.)

Ils vont le payer une deuxième fois par l’augmentation des impôts et des taxes. Comme en France les revenus de l’État proviennent essentiellement des taxes à la consommation, et le boucler fiscal réduit les contributions des plus riches.

Ils vont le payer par une baisse des Services publics et une réduction des aides sociales.

Ajoutons à cela que les salariés du monde entier risquent de payer ces choix, par un ralentissement de l’activité économie, les liquidités ayant été stérilisées dans le sauvetage des riches actionnaires.

Depuis 20 ans, c’est à dire depuis la fin des pays socialistes, on voit de plus en plus clairement que le capitalisme ne résout aucun des fléaux du monde. Aujourd’hui sans aucun contrepoids on voit bien qu’il les aggrave: paupérisme, désastres écologiques, désertification, famines, épidémies, etc. c’est son oeuvre !

« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » disait Jean Jaurès avant la guerre 14-18. Slogan daté ? Dépassé ? Non, analyse d’une redoutable lucidité et d’une redoutable actualité ! C’est du moins la traduction que je fais des déclarations faites par Attali à la France 5, le 21 septembre 2008.

Car, aujourd’hui il est à craindre que certains travaillent à faire de la guerre une issue à la crise du capitalisme. Car après l’enlisement des USA en Irak, le même enlisement en Afghanistan, l’attaque Georgienne du mois d’août 2008 contre l’Ossétie du Sud ( (attaque pilotée par l’Otan) est un signal d’alarme pour tous les militants de la Paix ! Ne laissons pas l’impérialisme américain entraîner le monde dans cet engrenage !

Pour se construire un avenir dans un monde en paix, il est urgent de rompre avec le système capitaliste et de travailler au socialisme du 21e siècle ! Prolétaires de tous les pays, unissons nous ! Plus que jamais !

[ Reprise de l’ancien site, date de publication initiale antérieure (22 septembre 2008) ]

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