En Généalogie, ce qui vous turlupine assez rapidement c’est de savoir ce qui se cache dernière tous ces noms accumulés.
Qu’ont donc fait pendant toute leurs vies, ces ancêtres énigmatiques, dont on ne connaît souvent que la date de mariage, puis la date de naissance, et enfin le décès ? Quels étaient leurs métiers, leurs motivations, leurs espérances et leurs joies ? Où, et comment, vivaient-ils ?
On retrouve assez facilement dans les archives (Archives Départementales) des descriptions de propriétés, des baux, des contrats de mariage, des inventaires après décès, etc. Avec un peu de chance, on s’intéresse aux archives de l’Amirauté et on trouve des naufrages et la liste des sauveteurs parmi lesquels on arrive en repérez quelques uns.
Pour peu que l’on découvre dans un acte de mariage, une mention « le père mort au service du roy », et on imagine une frégate en combat naval, une expédition lointaine, ou un régiment en mouvement.
On en arrive à s’intéresser à l’Histoire, mais ce n’est pas encore l’Histoire Sociale.
Et lorsqu’un ami, en perspective du centenaire de la CGT en 1995, vous propose d’utiliser vos compétences au service du mouvement syndical, vous sautez le pas.
C’est ainsi que je me suis intéressé d’un peu plus près à une histoire certes plus contemporaine; Ce fût une exposition (le centenaire du mouvement syndical dans la région dieppoise – au CAC Jean Renoir-1996), puis deux (Mai 68 dans la région dieppoise – au CAC Jean-Renoir-1998).
En prolongement l’Union départementale CGT me proposait de participer à la création d’un Institut départemental CGT d’Histoire Sociale (IHS-CGT-76) (association « loi 1901 ») en Seine-Maritime, et d’en devenir le Secrétaire. Je m’en occupe donc depuis fin 1996, et nous publions depuis cette époque une revue de 24 pages sur l’histoire sociale en Seine-Maritime dont le nom est « Le Fil Rouge », distribué aux adhérents de l’IHS-CGT-76.
J’ai coordonné, au printemps 2006, l’écriture et la publication d’un ouvrage de 100 pages sur l’histoire des grèves de 1936 en Seine-Maritime, publié par notre IHS-CGT-76 qui s’appelle « 1936, ils ont osé, ils ont gagné » (100 pages au prix de 10€)
De même j’ai coordonné au printemps 2008, l’écriture et la publication « Mai-juin 68 en Seine-Maritime, un printemps de luttes qui ont changé la vie » (150 pages au prix de 10€) qui vient de connaître une réédition, après l’épuisement des 3300 premiers exemplaires au bout d’un mois.
Enfin, ce fut la visite-promenade, historique et festive de Dieppe le 3 juin 2006, sur le thème de l’histoire sociale de Dieppe de 1661 à 1936, dont j’ai écrit les sketches et dont on peut voir une partie en cliquant sur les images plus haut.
Dans le même temps, je continue, évidemment, mon activité syndicale au service de mes collègues de France Telecom et de la Poste, ainsi qu’à l’union locale CGT de Dieppe. D’où ma page syndicale et ses liens vers de nombreux sites syndicaux
Voilà tout ce qui structure l’architecture de mon site. Il y aurait pu avoir d’autres thèmes: la musique, la politique, etc. Mais il ne faut pas abuser des bonnes choses. Ce sera peut-être pour plus tard.